Interview de Stéphane Martino

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« Ça fait du bien de retrouver les vestiaires, les joueurs, le staff, le terrain, le club. Ça m’a manqué. »

 

2014, Stéphane Martino arrive au club, juste avant la fusion entre la JS Saint-Jean Beaulieu et Villefranche sur mer et devient l’homme de la situation en propulsant nos Violets de la R2 à la N3, en passant par un 32ème de finale de Coupe de France historique face à l’AS Monaco en 2016.
En 2022, après une première partie de saison plus que difficile, Stéphane Martino (accompagné de Stéphane Salomon) arrive en sauveur d’une équipe en quête de résultats et de maintien. Se qualifiant lui-même de passionné et mordu de football, Stéphane Martino se confie à nous, avec appétence, sur son retour au VSJB et ses premiers objectifs qui permettront à tout un groupe de croire au second souffle et au maintien.

 

Bonjour Stéphane, quel effet ça fait de revenir au VSJB après presque 3 ans loin du club ? Ça fait du bien de retrouver le terrain ?

Oui, pour le passionné que je suis ça fait du bien, je ne vais pas le cacher, ça m’a toujours manqué. Ça fait du bien de retrouver les vestiaires, les joueurs, le staff, le terrain, le club, ça m’a manqué.

 

« J’ai senti des garçons concernés et qui ont envie de réussir »

 

Après vos premières semaines d’entraînement, comment vous sentez le groupe sur le terrain ?

Sur les 26 joueurs que j’avais, il en reste 4. Le groupe a complètement changé et je le découvre au fur et à mesure. En tout cas, sur les entraînements, j’ai senti des garçons concernés et qui ont envie de réussir. On ne va pas parler de s’en sortir dès maintenant car le chemin est long mais ils ont l’envie de se battre et de la détermination.

Quels leviers vous allez actionner pour remettre l’équipe à l’endroit et engranger des points pour se maintenir ?

Déjà, la première chose est de ne pas s’occuper des points. En premier lieu, il faut créer une organisation sur laquelle on peut s’appuyer et puis travailler psychologiquement car on sait tous qu’en période difficile au niveau des résultats, c’est compliqué mentalement. Il faut donc arriver à sortir la tête de l’eau pour que naisse cette solidarité qui nous laissera espérer des résultats. Mais les résultats viendront après ce travail. Physiquement, tout le monde n’est pas au même niveau, il y a des blessés … Il va falloir travailler à l’entraînement et mettre en place une organisation tactique afin que tout le monde y prenne ses repères.

 

Pour pallier les déficits physiques ou les nombreuses blessures, vous gardez l’œil sur la réserve et les jeunes ?

Je viens d’arriver. Pour l’instant, je me concentre déjà sur le groupe, je dois apprendre à les connaître, autant au niveau du football qu’au niveau humain. Je me concentre beaucoup sur mon groupe pour commencer puis j’irai voir et m’intéresserai à l’équipe réserve et aux U20 notamment. Quand on débarque comme ça, on est dans l’urgence, je pense qu’il faut déjà connaître son propre groupe avant.